Barrick Gold confirme la bonne santé de ses actifs africains
Le géant minier canadien a confirmé, dans son dernier rapport trimestriel d’activité, la montée en puissance de ses actifs africains, qui représentent désormais un tiers de sa production aurifère mondiale et plus de la moitié de ses volumes cuprifères.
Près de deux ans après sa fusion avec Randgold Resources, le numéro un mondial de l’or Barrick, piloté par le Sud-Africain Mark Bristow, continue de capitaliser sur ses actifs africains. Dans un communiqué publié le 15 juillet, la firme aurifère canadienne a fourni les données de production de ses différentes mines mondiales, confirmant par la même occasion que ses sites africains représentent désormais plus du tiers de sa production totale de métal jaune.
Selon les informations communiquées par la multinationale de Toronto, les mines aurifères continentales auraient ainsi livré 399 000 onces d’or sur un volume global de 1,041 million d’onces au cours du second trimestre, achevé fin juin. Dans le détail, Barrick indique en particulier avoir produit 143 000 onces à Loulo-Gounkoto (Mali), 91 000 onces à Kibali en RDC et 48 000 onces à Tongon en Côte d’Ivoire. Quant aux mines tanzaniennes de North Mara, Bulyanhulu et Buzwagi- précédemment détenu par l’opérateur Acacia Mining, elles ont respectivement livré 63 000, 35 000 et 19 000 onces. Ces dernières avaient été acquises fin juillet 2019, après que le conseil d’administration d’Acacia Mining- empêtré dans un long et coûteux conflit avec les autorités de Dar es-Salaam- ait approuvé l’offre de son actionnaire majoritaire, Barrick Gold, de lui racheter les 36% de son capital qu’il ne détenait pas encore.
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Par ailleurs présent sur le segment cuprifère, Barrick Gold a, là encore, pu compter sur ses sites africains. La seule mine de Lumwana, en Zambie, a ainsi fourni 56 millions des 96 millions de livres de cuivre produites par le groupe au cours de la période écoulée, soit 58 % des volumes cuprifères globaux du géant minier.