Congo-B : le gouvernement se dote de deux nouvelles agences nationales pour promouvoir l’agriculture, l’élevage et la pêche
Déterminé à accélérer la diversification de son économie, très dépendante des hydrocarbures (45 % du PIB), le gouvernement congolais a adopté le 18 septembre deux projets de loi portant création de deux nouvelles agences nationales dédiées respectivement au développement de l’agriculture et de l’élevage, et de la pêche et de l’aquaculture.
Établissements publics à caractère industriel et commercial, les deux nouvelles agences seront dotées de l’autonomie administrative et financière et placées sous la tutelle directe du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. L’Agence nationale de développement de l’agriculture et de l’élevage sera chargée de la recherche, la mobilisation et la sécurisation des espaces fonciers agricoles pour assurer l’extension des périmètres agro-pastoraux et le développement des cultures et élevages à haute valeur ajoutée. Quant à l’Agence nationale de développement de la pêche et de l’aquaculture, elle aura pour mission de mettre en œuvre les politiques nationales en matière de développement durable de la pêche, de l’aquaculture et de la préservation des ressources halieutiques et de leur biotope. Plus largement, avec ces deux nouvelles entités, le gouvernement congolais cherche à développer la promotion des chaînes de valeur et la mise en place de systèmes pérennes de production, grâce à l’aménagement des terres agricoles, l’irrigation, l’équipement des exploitations, la transformation agro-industrielle, la certification et la commercialisation des produits.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, a pour sa part précisé qu’il s’agissait de doter « le Congo de […] deux instruments opérationnels orientés vers l’action, avec comme objectif majeur l’atteinte de la sécurité alimentaire dans les meilleurs délais ». Un objectif qui devra être atteint « grâce à la synergie souhaitée des interventions des acteurs de développement dans les différentes filières agricoles, en permettant également à ces derniers de bénéficier d’un appui et d’un conseil technique de proximité », a ajouté le communicant.
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