Guinée équatoriale : La BAD s’engage en faveur de la pêche et de l’aquaculture

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mercredi 17 juillet un financement de 55 518 millions d’euros en faveur de la Guinée équatoriale, pour la mise en œuvre du « Projet d’appui au développement des chaînes de valeurs du secteur de la pêche et de l’aquaculture (PASPA) ».

D’une durée de 5 ans (2020/2025) et formulé en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT) et les autorités équato-guinéennes, le PASPA se propose, selon les termes du communiqué de l’institution panafricaine, « d’augmenter et de valoriser la production de poisson, à travers le développement durable de la pêche industrielle, de la pêche artisanale et de l’aquaculture ». D’un coût total de près de 70 millions d’euros, le projet ambitionne à terme d’assurer un meilleur approvisionnement du marché local en poissons, de réduire les importations et d’exporter vers les pays de la sous-région. Les équipes d’experts en charge du PASPA tablent quant à elles sur une production additionnelle annuelle de plus de 19 000 tonnes de poisson, le lancement de cinq cents micros, petites et moyennes entreprises, ainsi que l’organisation et la formation de trois cents coopératives/groupements viables et compétitifs. En outre, la création de plus de 15 000 emplois directs et indirects est attendue, dont 70 % pour les femmes et les jeunes.
Le coup de pouce de la BAD en faveur de la filière pêche équato-guinéenne tombe en tous les cas à pic. Avec la chute des cours du pétrole et la baisse des recettes budgétaires, le pays cherche aujourd’hui à accélérer sa diversification économique, inscrite depuis 2008 dans le Plan national de développement économique et social. Et parmi les cinq secteurs d’activité identifiés comme stratégiques pour y parvenir figure justement la pêche (aux côtés de l’agriculture, des services financiers, du tourisme, de la pétrochimie et de l’extraction minière, NDLR).

Situation géographique de la Guinée équatoriale dans le golfe de Guinée

D’une durée de 5 ans (2020/2025) et formulé en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT) et les autorités équato-guinéennes, le PASPA se propose, selon les termes du communiqué de l’institution panafricaine, « d’augmenter et de valoriser la production de poisson, à travers le développement durable de la pêche industrielle, de la pêche artisanale et de l’aquaculture ». D’un coût total de près de 70 millions d’euros, le projet ambitionne à terme d’assurer un meilleur approvisionnement du marché local en poissons, de réduire les importations et d’exporter vers les pays de la sous-région. Les équipes d’experts en charge du PASPA tablent quant à elles sur une production additionnelle annuelle de plus de 19 000 tonnes de poisson, le lancement de cinq cents micros, petites et moyennes entreprises, ainsi que l’organisation et la formation de trois cents coopératives/groupements viables et compétitifs. En outre, la création de plus de 15 000 emplois directs et indirects est attendue, dont 70 % pour les femmes et les jeunes.
Le coup de pouce de la BAD en faveur de la filière pêche équato-guinéenne tombe en tous les cas à pic. Avec la chute des cours du pétrole et la baisse des recettes budgétaires, le pays cherche aujourd’hui à accélérer sa diversification économique, inscrite depuis 2008 dans le Plan national de développement économique et social. Et parmi les cinq secteurs d’activité identifiés comme stratégiques pour y parvenir figure justement la pêche (aux côtés de l’agriculture, des services financiers, du tourisme, de la pétrochimie et de l’extraction minière, NDLR).

Situation géographique de la Guinée équatoriale dans le golfe de Guinée


La Guinée équatoriale dispose de 644 km de côtes et 314 000 km2 de zone économique exclusive (ZEE) ; une surface maritime égale à douze fois sa superficie terrestre (28 000 km2). Les ressources halieutiques exploitables annuellement sont quant à elles estimées à environ 74 000 tonnes de poisson et 600 tonnes de crustacés. Un potentiel très largement supérieur à la production annuelle actuelle, de l’ordre de 5 000 tonnes.
Crédit : Eric Gaba