L’enjeu : accroître les prises de pêche, grâce à l’introduction réussie de la sardine dans deux lacs du pays. Aujourd’hui l’une des plus faibles d’Afrique subsaharienne, la production piscicole rwandaise pourrait sensiblement augmenter avec l’introduction de la sardine dans les lacs jumeaux de Burera et Ruhondo, situés dans le nord du pays. Pêchée jusqu’alors uniquement dans…
De Actus
Le Burkina a produit 464 000 tonnes de coton graine au titre de la campagne 2019/20
Dévoilées en Conseil des ministres le 27 mai, les premières estimations de la production nationale de coton graine ont été chiffrées à 464 000 tonnes au titre de la campagne 2019/20 ; un volume global en hausse de 6,7% par rapport aux 434 717 tonnes de la campagne précédente. L’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) avait pour sa part tablé, fin avril, sur une production autour de 500 000 tonnes (coton biologique inclus). Toutes les zones de production n’ont cependant pas bénéficié de la même tendance haussière. Si les zones Faso Coton et Sofitex enregistrent une hausse respective de 4 et 16% de leur production par rapport à la campagne 2018/19, la zone Socoma a en revanche vu la sienne se contracter de 31%.
Ouganda : le chinois CNOOC ne s’opposera pas à la reprise des actifs de Tullow par Total
Annoncée fin avril, la cession par Tullow Oil de la totalité de sa participation au français Total dans le projet du lac Albert, en Ouganda, s’approche un peu plus de sa conclusion. Jeudi 28 mai, le chinois CNOOC, troisième partenaire de ce projet, a annoncé qu’il n’exercera pas son droit de préemption lui permettant d’acquérir les actifs de Tullow ; une clause qui aurait permis à l’entreprise publique chinoise de racheter la participation du britannique dans l’éventualité où celui-ci se retirerait du projet. En procédant ainsi, CNOOC valide ainsi la transaction conclue en avril entre Tullow et Total. Reste désormais à obtenir l’approbation des actionnaires de Tullow et l’aval définitif des autorités ougandaises.
Nigeria : Le terminal pétrolier de Bonga en maintenance
Le terminal pétrolier offshore de Bonga, au Nigeria, fait actuellement l’objet d’opérations de maintenance, a-t-on appris ce mardi 26 mai. Contactée par l’agence Reuters, la major anglo-néerlandaise Shell, qui gère l’installation, a ainsi confirmé que des travaux sur l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement du terminal ont débuté le 21 mai et se poursuivront « jusqu’en juillet, période durant laquelle il y aura quelques jours d’arrêt total ». Le terminal de Bonga devait charger quatre cargaisons en juin, soit l’équivalent de 127 000 barils par jour
La Côte d’Ivoire décaisse 150 milliards de francs CFA pour venir en aide à ses filières agricoles
L’enjeu : soutenir le premier secteur pourvoyeur d’emplois du pays, durement touché par la crise liée au Covid-19 Annoncées fin mars par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, dans le cadre de son plan de riposte face à la pandémie du Covid-19, les mesures de soutien aux filières agricoles du pays commencent à être actées. Vendredi 22…
Tanzanie : Barrick Gold tient parole
Dans un communiqué publié le 25 mai, le géant canadien de l’or Barrick Gold a annoncé que la première tranche du paiement de 300 millions de dollars qu’il s’était engagé à verser aux autorités tanzaniennes pour régler un précédent litige fiscal avait été réglée. Fin octobre, un accord avait en effet été trouvé entre l’opérateur minier et le gouvernement tanzanien pour redémarrer l’exploitation des trois mines détenues par Barrick dans le pays (Bulyanhulu, North Mara et Buzwagi) et auparavant détenues par sa filiale Acacia Mining. Acacia Mining avait notamment été accusée de ne pas verser suffisamment d’impôts et de redevances au pays et s’était vue obliger d’arrêter ses opérations, en attendant de trouver une issue à l’amiable avec le gouvernement tanzanien. La direction de Barrick a par ailleurs confirmé que ses premiers conteneurs de concentré d’or ont été autorisés à l’exportation courant avril.
Guinée : BSGR veut rouvrir une procédure arbitrale contre son ex-partenaire Vale
Condamné en avril 2019 à verser 1,25 milliard de dollars à son ex-partenaire brésilien Vale pour « fraude et violation de garantie » dans l’affaire de l’exploitation du gisement de fer de Simandou, la société minière Benny Steinmetz Group Resources (BSGR) chercherait à rouvrir une procédure d’arbitrage auprès d’un tribunal américain, rapporte ce lundi 25 mai l’agence d’informatio Reuters. Selon le groupe de l’homme d’affaires israélien Benny Steinmetz, Vale était conscient de la possibilité de corruption ou de « signaux d’alerte » lorsque les entreprises se sont associées en 2010 pour développer le projet Simandou, le plus grand gisement de fer africain encore inexploité. Une ligne d’accusation que rejette Vale, la direction du groupe brésilien se disant confiante, dans un communiqué publié vendredi 22 mai, que « cette nouvelle procédure [d’accusation] continuera d’être rejetée par n’importe quelle cour ou tribunal, compte tenu de l’ensemble des efforts de diligence de Vale et des moyens extraordinaires que Steinmetz a entrepris pour dissimuler sa fraude».
Telcar Cocoa et Cargill s’allient pour assurer une traçabilité complète du cacao camerounais
L’entreprise de négoce Telcar Cocoa, leader des exportations de cacao au Cameroun avec près de 30 % du marché, va instaurer prochainement un système de traçabilité complète de sa chaîne d’approvisionnement. Une avancée rendue possible grâce à l’aide son partenaire, le géant américain Cargill qui, dans son dernier rapport annuel, a confirmé vouloir « établir [au Cameroun ] des partenariats avec des organismes de certification tiers. Une approche qui s’applique aussi bien à notre chaîne d’approvisionnement directe, […] qu’à notre chaîne d’approvisionnement indirecte », précise la firme, qui indique par ailleurs viser une traçabilité à 100 % des fèves de cacao d’ici 2030.
Pétrole : la RDC sommée de payer 620 millions de dollars à Dig Oil
L’enjeu : pour la junior Dig OIl, contraindre Kinshasa à payer le dédommagement qui lui a été accordé par la Cour internationale d’arbitrage de Paris Dans la bataille qui l’oppose à la junior sud-africaine Dig Oil, l’étau se resserre autour de l’État congolais. Contraintes par la Cour internationale d’arbitrage de Paris à verser, en novembre 2018,…
La Banque Nationale de Développement Agricole du Mali publie de solides résultats 2019
Premier partenaire financier du monde rural au Mali, la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA) a réalisé un résultat avant impôt de 12,3 milliards de F CFA (18 millions d’euros) et un résultat net de près de 10 milliards de FCFA (15 millions d’euros) en 2019, un chiffre en progression de 11% par rapport à l’exercice précédent, a annoncé la direction de l’établissement cette semaine qui relève par ailleurs que cette bonne performance a été réalisée « malgré un contexte difficile marqué par la rareté et le renchérissement des ressources financières et la crise sécuritaire accentuant l’insolvabilité des clients ». Quant aux financements accordés à la filière agricole nationale, la BNDA indique avoir injecté 267 milliards FCFA en 2019, dont 80 milliards de F CFA spécifiquement dédiés au financement des équipements et de l’habitat des particuliers.
Gaz : Total sécurise un financement de 14 milliards de dollars pour son projet Mozambique GNL
Le groupe énergétique français Total a sécurisé un financement de 14,4 milliards de dollars pour son projet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, a rapporté ce jeudi 21 mai l’agence d’information Reuters. Selon les sources citées par Reuters, les fonds levés auraient été obtenus via un pool bancaire international d’une vingtaine d’établissements financiers. Il n’a toutefois pas été précisé le nom des banques impliquées dans l’arrangement financier. Quant à Total, sa direction n’a pour l’heure pas confirmé ces informations. Acquise en septembre 2019 avec les autres actifs africains de l’américain Anadarko, la participation de Total (26,5 %, détenus aux côtés du mozambicain ENH, du japonais Mitsui et de l’indien ONGC Videsh) dans le mégaprojet gazier Mozambique GNL devrait permettre à celui-ci de renforcer considérablement ses positions dans le gaz. La production devrait démarrer en 2024.
Qatar Petroleum débarque dans l’offshore ivoirien
Qatar Petroleum (QP), la compagnie publique qatarie, va faire son entrée dans l’offshore ivoirien, au côté du français Total avec qui il exploitera les permis pétroliers CI-705 et CI-706. Les deux blocs sont situés entre 1 000 et 2 000 mètres de profondeur, au large de Grand Lahou et de Fresco, à l’Ouest d’Abidjan. Les permis susmentionnés avaient été attribués à Total en mai 2019, l’entreprise française prenant dans la foulée l’engagement d’investir 90 millions de dollars lors de la phase initiale d’exploration. Selon les termes de l’accord, déjà validé par le gouvernement ivoirien, Total cèdera 45 % de sa participation, qui jusque-là était de 90 % sur les deux périmètres. Le reliquat (10 %) continuera d’être contrôlé par l’État ivoirien.
Total renonce aux actifs ghanéens d’Occidental
Le pétrolier français Total a annoncé ce lundi 18 mai qu’il « ne poursuivra pas la réalisation de l’acquisition des actifs d’Occidental Petroleum au Ghana ». Une décision que la major européenne a justifié par le fait que la reprise des actifs au Ghana était « conditionnée à la réalisation de la cession des actifs algériens ». Or, « Occidental a informé Total que, dans le cadre d’un accord avec les autorités algériennes sur le transfert des intérêts d‘Anadarko à Occidental, Occidental ne serait pas en mesure de céder ses intérêts en Algérie », a rappelé la direction de Total, faisant allusion à l’opposition des autorités algériennes au projet de reprise des actifs pétroliers d’Anadarko par Total dans le pays. Positif, le PDG de Total, Patrick Pouyanné a toutefois souligné que « cette décision de ne pas poursuivre l’acquisition des actifs au Ghana confort[era] l’effort du Groupe dans la maîtrise de ses investissements nets cette année et perme[ttra] de conserver des flexibilités financières pour faire face aux incertitudes mais aussi aux opportunités créées par l’environnement actuel ».
Burkina Faso : la banque d’agrobusiness désormais sur les rails
Porté par le ministre burkinabé de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, le projet de création d’une banque d’agrobusiness a été avalisé le jeudi 14 mai par la représentation nationale, les députés burkinabés se prononçant en faveur du projet de loi de financement de cette structure.
La Banque mondiale accorde un crédit de 150 millions de dollars à la filière agricole sénégalaise
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, via l’Association internationale de développement (IDA), une facilité de crédit de 150 millions de dollars pour renforcer l’agriculture sénégalaise et la sécurité alimentaire du pays dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Les fonds débloqués devraient notamment servir à stimuler la productivité de l’agriculture afin d’accroître les exportations de cultures à haute valeur ajoutée comme les arachides décortiquées et les produits horticoles, mais aussi à soutenir la filière de l’élevage. La Banque mondiale a par ailleurs précisé qu’une partie de l’aide accordée sera affectée à la mise en place de politiques plus efficientes de prix et de quotas.
Energie : le français Engie veut se désengager de l’Afrique
Très présent en Afrique sur les segments du off-grid et du photovoltaïque, l’énergéticien français Engie préparerait une série de cessions. Parmi les actions envisagées, la sortie « d’une douzaine de pays d’Afrique » serait notamment envisagée, a précisé la direction du groupe lors de la présentation des résultats du premier trimestre 2020, le 12 mai. Une annonce qui semble acter un recentrage de l’entreprise sur ses bases européennes, après des années d’expansion à l’étranger. En septembre 2019, Engie avait notamment finalisé l’acquisition de l’allemand Mobisol, faisant du groupe français l’un des leaders du marché des installations solaires hors-réseau sur le continent africain.
L’Afrique face au défi du coronavirus
Affectée par le coronavirus, l’Afrique l’est pourtant moins que dans le reste du monde. Une relative préservation qui doit beaucoup au profil démographique du continent mais qui se traduira néanmoins par une sévère récession économique. Notamment dans les pays exportateurs de matières premières. Décryptage. Partie de Chine début décembre 2019, l’épidémie de coronavirus s’est transformée…
Déforestation : l’Afrique, mauvaise élève selon la FAO
L’enjeu : chiffrer l’impact de la déforestation en Afrique et en comprendre les raisons Publié début mai, le dernier rapport consacré aux ressources forestières de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) montre une décélération globale de la déforestation dans le monde… sauf en Afrique. De 2010 à 2020, le continent a perdu 3,9 millions d’hectares…
Gaz : l’opérateur Nigeria LNG desservira désormais son marché domestique
Patron emblématique de l’opérateur Nigeria LNG (NLNG)- le premier producteur de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Afrique- Tony Attah a confirmé que, pour la première fois de son histoire, l’entreprise qu’il dirige vendra prochainement une partie de sa production sur son marché domestique, le Nigeria. L’annonce a été faite par le dirigeant ce mardi 12 mai, en marge d’un forum organisé par la Nigerian Gas Association- l’organisation faîtière de l’industrie gazière nigériane- et intervient dans un contexte marqué par la crise du coronavirus et l’effondrement consécutif du cours des matières premières. Exportant jusqu’à présent 100 % de sa production, NLNG fait ainsi le pari de servir des clients plus proches de lui géographiquement, une approche qui lui permet notamment de réduire ses coûts logistiques.
Afrique du Sud : la vente de la division amidon de Tongaat Hulett menacée de capoter
Annoncée début mars, la vente par le sucrier sud-africain Tongaat Hulett de sa division amidon est dans l’impasse. Proposée pour 5,35 milliards de rands (290,70 millions de dollars) au groupe industriel Barloworld, lui-même originaire de la nation Arc-en-ciel, la cession de cette branche d’activité bute aujourd’hui sur les termes fixés lors de la signature de l’accord. Parmi ces conditions, la clause de « material adverse changes (changement défavorable significatif, MAC) » que l’acquéreur a actionné en raison de l’impact attendu de la pandémie de Covid-19 sur l’activité économique. Dans son communiqué, publié le 12 mai, Barloworld estime ainsi que la pandémie de coronavirus entraînera une baisse de plus de 80 % des bénéfices d’exploitation de la division amidon de Tongaat Hulett pour l’exercice fiscal en cours. Une chute significative qui justifie selon l’acheteur, une révision des termes initiaux de l’accord. La direction de Hulett, qui conteste pour sa part cette démarche, a de son côté annoncé que le litige sera tranché par une tierce partie indépendante, dans le cadre d’une procédure d’arbitrage.
Cameroun : l’UE prolonge de 2 ans son appui à la filière banane
Mises en place par l’Union européenne, les mesures d’accompagnement banane (MAB) visant à appuyer la filière de la banane camerounaise vont être prorogées jusqu’en 2022, à la demande du gouvernement camerounais, a-t-on appris ce jeudi 12 mai. « Les entreprises concernées disposent de deux années de plus pour achever les actions engagées pour améliorer la productivité des plantations et améliorer la compétitivité de la filière », a pour leur part précisé les services de la Commission européenne.Dans le détail, les MAB au Cameroun centrent notamment leurs appuis sur la modernisation de la culture de la banane au moyen d’équipements tels que les groupes électrogènes, les systèmes d’irrigation… Autre programme phare qui devrait bénéficier des fonds alloués par les MAB, l’extension du terminal fruitier du port de Douala. Autant de mesures qui devraient permettre à la filière banane camerounaise de consolider sa position sur le marché mondial (244 millions de dollars exportés en 2018).
Moulay Omar Zahraoui, PDG du fabricant de cigares Habanos : « Nous sommes aujourd’hui leader du cigare premium en Afrique »
Porté par la croissance économique des dernières années et son lot de classes moyennes émergentes, le cigare rencontre un succès croissant en Afrique. Une conjoncture favorable sur laquelle cherchent aujourd’hui à capitaliser une poignée de marques du continent. Parmi elles, le marocain Habanos, qui dispose d’une unité de fabrication de cigares à Casablanca. Pour Ressources, le…
Vers un déficit mondial de platine et de palladium en 2020 ?
Dans une étude publiée le 8 mai, Bank of America Merrill Lynch Global Research prévoit qu’il y aura cette année un déficit mondial d’offre de platine et de palladium, conséquence directe de l’arrêt temporaire qu’a connu l’industrie minière sud-africaine- premier producteur mondial de ces deux métaux- dans le sillage des mesures de confinement imposées par la pandémie de COVID-19. « Notre hypothèse de base est que la production de platine et de palladiu ne sera qu’à 50% de ses capacités en mai et juin, avant d’atteindre de nouveau sa pleine capacité en décembre. En additionnant tout cela, nous prévoyons que le platine et le palladium seront tous deux déficitaires cette année », expliquent ainsi les analystes de la banque américaine, qui rappellent que la nation Arc-en ciel produit à elle seule 78 % du platine et 36 % du palladium dans le monde.
Les mangues ivoiriennes arrivent enfin en Europe
Lancée le 12 avril dans des conditions inquiétantes, en raison notamment des ruptures des chaînes logistiques, la campagne de la filière mangue ivoirienne pourrait finalement éviter le pire : après des semaines d’attente, les premiers navires chargés de fruits ivoiriens sont arrivés la semaine dernière aux Pays-Bas, a rapporté le site spécialisé Commodafrica. Mieux, les opportunités pour la mangue ivoirienne sur le marché européen pourraient s’en trouver renforcées, la production péruvienne- un gros fournisseur du Vieux continent- n’étant toujours pas parvenue en Europe, « ce qui offre des opportunités pour les mangues de Côte d’Ivoire », a expliqué un importateur néerlandais cité dans le média précité. La saison de la mangue ivoirienne se déroule habituellement sur un mois et mois, suivie ensuite par celles des autres pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Mali et le Sénégal.
Mali : le prix du kilo de coton abaissé à 200 francs CFA, au grand dam de la filière
L’enjeu : Mesurer l’impact de la baisse du prix du coton sur la filière malienne Attendue par les acteurs de la filière coton malienne, la rencontre annuelle de fixation des prix a finalement fixé à 200 francs CFA (0,33 dollar) la valeur du kilogramme pour la campagne 2020/2021. Une baisse de 27 % par rapport au prix de…